Survivre à une mère manipulatrice.

La manipulation mentale est un phénomène standard !

 

C’est une prédation psychologique par laquelle un individu accapare et vampirise l’énergie vitale de quelqu'un d’autre. 

 

Les manipulateurs sont des personnes qui ont deux visages, quatre ficelles (séduction, victimisation, intimidation et culpabilisation) et surtout aucune limite ni scrupule.

Elles sont immatures, irresponsables, menteuses, calculatrices, …

 

La femme manipulatrice passe mieux socialement : le mythe de la femme-enfant, fragile et adorablement capricieuse, réveille encore trop souvent les ardeurs protectrices masculines.

 

Les victimes de manipulation ont aussi beaucoup de points communs : ce sont des personnes humanistes, emphatiques, et bienveillantes. 

 

Un prédateur ne lâche pas sa proie !

 


Mon histoire.

Une venue au monde très difficile, puisque selon ma mère, son accouchement aurait duré 48h car, toujours selon elle, je ne voulais pas sortir.

Est-ce moi qui ne voulait pas sortir ou elle qui faisait tout pour me retenir ?

 

Ma mère a épousé mon père contre l’avis de ses parents et de certaines personnes. Encore une fois c’est ce que j’ai entendu.

Mes parents se sont séparés 6 mois après ma venue au monde car mon père trompait ma mère et ce, déjà quand elle m’attendait.

Ma mère est retournée vivre chez ses parents pendant quelques années; c’est ma grand-mère qui s’est beaucoup occupée de moi car ma mère, sans diplôme réel, avait trouvé un travail de vendeuse dans une cristallerie.

 

Le leitmotif de ma mère : je n’avais pas le choix je devais travailler ! Que ne l’ai-je entendu !

 

Ma mère est née en février 1939, elle avait une soeur ainée et une soeur cadette.

Mon grand-père était ingénieur civil, je n’en garde que des bons souvenirs. 

Ma grand-mère était une grand-mère fabuleuse, je n’en garde aussi que des bons souvenirs.

La grand-mère de la boom, vous vous souvenez ?

 

Avec le temps, je me suis rendue compte que ma mère était une femme enfant, qui avait toujours été « assistée » par ses parents et au décès de mon grand-père, tout naturellement c’est moi qui ai pris le relais …. jusqu’à ce que je me sépare, à mon tour, du père de ma fille. 

 

 J’ai été sous emprise jusqu’à ce que j’entame une psychothérapie au moment de ma séparation d’avec le père de ma fille, j’avais 36,5 ans.

Quand j’ai informé ma mère de mon intention de suivre une thérapie pour connaître mon propre cheminement de vie et celui de ma fille, elle m’a traitée de folle, m'a dit que je devais prendre des anti-dépresseurs, …. Elle se rendait compte qu'elle allait perdre son ascendant sur moi.

Il y a quasi 20 ans de cela, que le temps passe vite. 

 

Elle voulait qu’on élève rien qu’à nous deux ma fille, ma réaction a été sans appelle: "certainement pas, tu ne feras pas avec ma fille ce que tu as fait avec moi". Elle me disait que nous n’avions pas besoin d’homme pour l’éduquer.

 

Tant qu'elle était impliquée dans tout ce que je faisais, tout se passait pour le mieux de monde mais dès que je faisais quelque chose de mon côté sans l'impliquer, j'avais droit à : tu me laisses sur le côté, tu m'abandonnes maintenant que tu n'as plus besoin de moi, après tout ce que j'ai fait pour toi, je n'ai pas refais ma vie à cause de toi, tu ne l'aurais jamais accepté, .....

Elle s'est réalisée au travers de ma personne. Elle était systématiquement culpabilisante. Jamais aucune remise en question, tout était toujours de la faute des autres, je suis la seule responsable de ses maux.

 

Elle est toujours en vie à l'heure actuelle, mais j'ai coupé toute relation avec elle depuis avril 2018. C'était une question de survie de ma personne.

 

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